L’assurance pour chien est conçue pour permettre aux propriétaires d’animaux de compagnie de ne pas regarder à la dépense lorsqu’il faut les soigner. Effectivement, le soin des animaux de compagnie est presque aussi cher que les frais médicaux, mais avec une assurance, les dépenses sont maitrisées. En termes de couverture, l’assurance pour chien est susceptible d’être performante, mais souvent dans la précipitation les propriétaires font des erreurs qu’ils finiront par regretter plus tard. Pour être certain de bénéficier de la bonne assurance, voici les 5 erreurs à ne pas faire lors de la souscription d’une assurance pour chien.
1 – Ne pas faire attention aux conditions de résiliation du contrat
La recherche du meilleur contrat d’assurance pour chien s’avère souvent compliquée compte tenu de toutes les offres disponibles qui ont chacun leurs particularités. Si bien que lorsque le propriétaire d’animaux de compagnie trouve l’offre correspondant à ses critères, il en oublie les détails. Parmi les éléments auxquels les souscripteurs ne font jamais attention figurent les conditions de résiliation du contrat. En effet, l’assurance peut a priori correspondre aux besoins de l’animal, mais ses besoins évoluent et certains contrats peuvent ne pas s’y adapter. Il sera alors nécessaire de changer de couverture, mais lorsque les conditions de résiliation sont strictes, le maître pourrait avoir des difficultés à se défaire de son contrat. Les assureurs sont par exemple susceptibles d’imposer une durée d’engagement de 24 mois ou plus, amis aussi des indemnités de réalisation élevées. Il convient donc de vérifier ce détail avant de signer.
2 – Ne pas vérifier l’existence d’un délai de carence
Le délai de carence est un système conçu par les assureurs afin d’être certain que l’animal à assurer n’est pas déjà malade au moment de la souscription. Effectivement, aucun assureur n’accepterait de prendre en charge une maladie déjà existante. Avec le délai de carence, la prise d’effet des garanties est repoussée à quelques semaines ou quelques mois après la signature du contrat selon le type de soins. Il a tendance à être plus long en cas de maladie par rapport aux cas d’accident. Le délai de carence est cependant de nature à restreindre la couverture dont l’animal peut bénéficier. C’est la raison pour laquelle il faut le prendre en considération dès le début.
3 – Ne pas tenir compte du plafond de remboursement
Le plafond de remboursement annuel d’une assurance pour chien désigne le montant maximum annuel accordé par l’assurance dans le remboursement des frais vétérinaires de l’animal assuré. Ce montant varie d’une formule à l’autre et peut s’avérer insuffisant lorsque l’animal tombe fréquemment malade. Chaque propriétaire doit ainsi choisir une assurance offrant un plafond de remboursement adapté à l’état de santé de son animal. À noter qu’un plafond de remboursement élevé implique une prime plus conséquente. Un devis d’assurance en ligne permet de connaitre les tarifs de mutuelle pour chiens selon le type de contrat choisi par le propriétaire.
4 – Ne pas vérifier l’étendue des garanties
Si les souscripteurs font souvent attention aux garanties incluses dans leur contrat, ils oublient souvent d’en vérifier l’étendue. Souvent, une garantie faisant partie du contrat ne prend pas effet en raison des circonstances du sinistre. La garantie des soins des maladies ne peut par exemple être mise en œuvre si cette maladie a pu être évitée par la réalisation d’un vaccin obligatoire. C’est ce qu’on appelle l’exclusion de garantie.
5 – Choisir son contrat uniquement sur la base des tarifs
L’assurance pour chien représente un poste de dépense supplémentaire dans le budget de son maître et généralement celui-ci cherchera à réduire la facture. Il n’est pas prudent de choisir une assurance pour chien uniquement sur la base des tarifs, car il s’agit avant tout d’une couverture santé. Les contrats les moins chers ne protègent pas correctement les animaux et laisseront à la charge du propriétaire une grande partie des frais en cas de problèmes de santé.